EXÉCUTIFS. L’élection complémentaire à Ecublens sera certainement suivie de près en raison d’un contexte particulier. Le premier prétendant est un habitant bien connu du village. Il s’agit en effet de Bernard Dougoud (maître-agriculteur, 62 ans). Le Glânois, qui passe rarement inaperçu lors des assemblées communales se présente pour remplacer son épouse Sandra Dougoud. Cette dernière avait démissionné avec effet immédiat en juin dernier (La Gruyère du 28 juin).

La Glânoise avait pris sa décision lorsqu’elle avait su que l’Exécutif allait déposer un recours à la suite de l’acceptation en assemblée d’un taux d’imposition de 10%. Une initiative lancée par l’ancien syndic Valentin Dougoud, fils de Bernard et beau-fils de Sandra Dougoud.

Le second candidat, Jean-Louis Dubler (administrateur de société, 67 ans) est soutenu par le Conseil communal. «Nous sommes ravis d’avoir convaincu cette personne», confirme la syndique Colette Pache.

Pas de candidat à Rue et Ursy

Si la bataille s’annonce animée du côté d’Ecublens, ce ne sera pas le cas chez son voisin Rue. En effet, personne n’a souhaité déposer de liste mardi pour remplacer Christophe Martin. Il avait démissionné en juillet dernier pour raisons personnelles. «D’habitude, et contrairement à aujourd’hui, nous ne peinons pas à trouver des candidats, explique le syndic Joseph Aeby. C’est plutôt surprenant. Je pense que la période des vacances et l’absence des gens n’ont pas aidé.»

Si l’Exécutif a «laissé faire en ne cherchant pas de candidat» jusqu’à présent, il va «partir en chasse» dès ces prochains jours. «L’objectif est de trouver quelqu’un d’intéressé avant l’élection.» Le Conseil communal passera ensuite le mot à ses concitoyens pour le propulser au sommet de la liste comprenant les voix de tous les citoyens qui en ont bénéficié (chacun est susceptible d’en recevoir). Le syndic ajoute que le nouveau venu ne devra pas obligatoirement se charger du dicastère de Christophe Martin, soit les finances. «On s’adaptera.»

La situation est identique quelques kilomètres plus loin, à Ursy. A la suite de la démission début juillet d’Emilie Schlosser pour raisons familiales, les citoyens intéressés avaient jusqu’à mardi pour déposer une liste. La boîte aux lettres est restée vide jusqu’au terme de l’échéance. «Comme rien ne bougeait, le Conseil communal a décidé d’agir en contactant de potentiels candidats, lance le syndic Philippe Dubey. Sans succès. Le principal problème n’est pas le désintérêt pour la commune, mais le temps qu’il faut consacrer à la fonction.» Cette quête de la «perle rare» n’est toutefois pas nouvelle pour Philippe Dubey. «Depuis que je siège à l’Exécutif, soit onze ans, nous avons toujours dû chercher des candidats.» A noter que les élections des trois villages sont prévues le 25 septembre. VAC

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