Et si Epicentre gérait les deux bassins thérapeutiques de l’HFR Billens? L’idée a été présentée lors de l’assemblée du Cycle d’orientation de la Glâne.

VALENTIN CASTELLA

ASSEMBLÉE. D’un côté, des bassins vides qui attendent désespérément des utilisateurs. De l’autre, un centre sportif qui ne peut pas accueillir tous les groupes qui souhaiteraient y accéder. Tel est l’actuelle situation des bassins de l’HFR Billens et d’Epicentre à Romont.

Afin de remédier à cette situation, l’Association du CO de la Glâne, qui gère Epicentre, envisage une collaboration. Déjà imaginée il y a quelques mois par le groupe de travail du Réseau santé de la Glâne (RSG), l’idée semble avoir fait son chemin. L’administrateur du CO Benoît Chobaz l’a confirmé jeudi soir en assemblée.

Devant les délégués des communes, le Glânois a confirmé que des contacts avaient été noués entre le CO et le RSG. Cette dernière association, qui récupérera l’entier du site de Billens en fin d’année à la suite du départ de l’HFR, verrait d’ailleurs d’un bon œil l’arrivée des collaborateurs d’Epicentre. «Nous avons la chance de proposer des spécialistes qui peuvent gérer les bassins», résume Benoît Chobaz. Si la collaboration prend forme, différents groupes pourraient alors utiliser les deux bassins thérapeutiques de Billens.

«Ne pas perdre d’argent»

L’administrateur imagine bien dans ces locaux des cours de bébés nageurs par exemple. «Les thérapeutes pourraient les utiliser la journée et les civils lorsqu’ils seraient disponibles.» Selon Benoît Chobaz, le coût annuel d’exploitation se monterait à 140 000 francs. Une somme qui pourrait être couverte par la location des plages horaires. «L’objectif serait d’arriver à ne pas perdre d’argent. Cela permettrait ainsi une plus fréquente utilisation de ces bassins payés par les communes glânoises.» La date du début de cette éventuelle collaboration n’est pas encore connue. La première étape étant l’élaboration d’un accord entre le RSG et le canton concernant la remise du bâtiment (La Gruyère de jeudi).

Les travaux avancent

Cette assemblée a également été l’occasion de faire le point sur l’agrandissement et la rénovation du CO. Les travaux sont en cours dans l’ancien bâtiment. Une fois les premier et deuxième étages terminés, le rez-de-chaussée et le sous-sol seront rénovés. «Nous espérons que tout sera prêt pour la rentrée scolaire 2023-2024», précise Benoît Chobaz. A noter qu’en mars, l’ancienne piscine et la halle de sport seront définitivement transformées. Cet espace abritera des classes, la Bibliothèque régionale de la Glâne, la ludothèque et le service dentaire. Jeudi soir, les délégués ont pris connaissance de quelques chiffres concernant Epicentre. Depuis son ouverture, il y a un peu plus d’une année, 8500 personnes ont pris part aux différents cours donnés au sein de l’établissement. Au total, 174 418 entrées (dont 28 210 élèves) ont été enregistrées pour la piscine. «L’impact du certificat Covid se fait sentir ces dernières semaines», observe l’administrateur.

Enfin, l’heure était également à la présentation du budget 2022, accepté par les délégués. Celui-ci affiche un total des charges de 13,6 millions de francs. Soit une augmentation de 387 000 francs par rapport à celui de l’année dernière.

Cette hausse s’explique par l’assainissement de la Caisse de pension pour l’ensemble des collaborateurs du Cycle d’orientation (877 000 fr.). «Afin de minimiser cet impact, 180 600 fr. seront prélevés sur la réserve générale, explique Benoît Chobaz. De plus, grâce à MCH2, le budget fera une économie d’amortissement de 625 200 francs.» ■

Le virus bien présent au CO

Il est désormais de coutume lors de l’assemblée du CO de la Glâne de faire le point sur la situation sanitaire. Si on en parle un peu moins ces dernières semaines, le Covid est toujours bien présent. Et notamment au sein de l’établissement romontois. Depuis le début de l’année scolaire, 70 élèves ont été testés positifs. Soit 7% des étudiants. Les jeunes de cinq classes ont même été priés de travailler une semaine à la maison en raison de la détection de plusieurs cas au sein d’une même classe. Le médecin cantonal a d’ailleurs exigé le port du masque durant plusieurs semaines.

Le directeur Olivier Crausaz s’est montré plus enthousiaste à l’heure d’évoquer les 250 pavillons installés cet été aux alentours du CO. «Après neuf semaines d’utilisation, on peut dresser un bilan positif. Ils répondent à nos attentes.» Pour rappel, ces containers abritent près de 700 élèves, soit les deux tiers de l’école. VAC

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Les deux bassins de l’HFR Billens convoités par Epicentre

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