Après avoir donné accès aux études réalisées, Goya Onda a organisé une séance d’information dimanche. Une poignée de citoyens a fait le déplacement, surtout des opposants.

MORLON. Dix-huit personnes, journalistes compris. Le peu d’intérêt suscité par la séance d’information publique organisée dimanche par Goya Onda a surpris tout le monde: les porteurs du projet, Arnaud Dorthe et Flurin Mathieu, les personnes présentes, principalement des opposants, et les médias.

Certes, il n’y avait rien de nouveau au menu. La deuxième partie du projet Goya Onda, qui comprend le bassin des vagues artificielles pour le surf, n’a pas franchi de nouvelle étape. Mais, durant deux mois, le dossier d’enquête préalable de 300 pages, contenant toutes les études réalisées, était à disposition du public.

«Seules cinq personnes sont venues consulter le document», a constaté Flurin Mathieu. Mais lui et son associé ont néanmoins jugé important de faire le point. En invitant tout le monde cette fois-ci et pas seulement les Morlonais. Durant une bonne heure, ils ont tenté de démontrer la cohérence d’une démarche qu’ils veulent durable, ainsi que le sérieux de leurs engagements et des études réalisées.

Après la présentation, le débat s’est ouvert en même temps que l’apéro. Dans un premier temps, cela s’est résumé à un enchaînement de monologues assez virulents
– contre mais aussi en faveur du projet. De quoi rappeler la charge émotionnelle du dossier. Après que les esprits se sont un peu apaisés, les discussions ont pu commencer, avec certains.

Pas de dialogue

Durant leur présentation, les responsables de Goya Onda ont regretté l’absence de contact avec La 1638. Mais Alain Publioz, président de l’association, estime ne pas avoir à discuter directement avec eux. «Depuis le début, nous demandons un dialogue intensif avec les Autorités communales.»

Il a déploré qu’aucun représentant de la commune n’ait fait le déplacement. «Ce qui nous intéresse vraiment, c’est le préavis que celle-ci a donné pour l’enquête préalable.»

Des personnes liées à l’initiative Sauvez les Laviaux étaient aussi présentes. Jean-Pierre Macherel a regretté la faible participation: «Les gens devraient venir, dans leur intérêt.» Daniel Savary a estimé «n’avoir rien appris. Ils n’ont fait que se justifier.»

XAVIER SCHALLER

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