CONCEPT. Le Réseau santé et social de la Gruyère a profité de cette assemblée pour présenter sa nouvelle Politique de la vieillesse à l’horizon 2030. Ce document de synthèse est le fruit de réflexions à l’échelon du district. Il se base sur une constatation éloquente: d’ici à 2045, la population des plus de 80 ans devrait tripler. Si l’on tient compte que seul 10% de ces personnes nécessiteraient un placement en EMS, cela signifie qu’il faudrait créer 300 lits supplémentaires dans le district.

«C’est un constat pervers, parce qu’il n’est pas vraiment visible», analyse David Contini, le directeur du RSSG. «Surtout, cela nous donne l’opportunité d’être créatifs et nous devons tout mettre en œuvre pour soutenir l’autonomie la plus longue possible des personnes âgées, comme elles le demandent», poursuit le préfet Vincent Bosson, président du RSSG.

Axes sociaux et communautaires

Dans ce document de 28 pages approuvé par les délégués, le RSSG parle d’un changement de paradigme. «Nous allons passer de la chaîne thérapeutique actuelle – domicile, appartement protégé, EMS, où chaque intervenant a peu d’emprise sur le précédent ou le suivant – à une responsabilité collective du bien-vieillir», explique Bertrand Oberson, chef de projet au RSSG. A l’évidence, le maintien à domicile est une priorité, et pas seulement d’un point de vue économique. Mais «l’approche purement médicale doit être élargie et les communes devront s’impliquer dans les volets communautaires et sociaux, qui ne peuvent plus être les seuls apanages des familles et des associations», poursuit le rapport.

A l’avenir, les EMS deviendront de véritables centres de compétences régionaux, capables de répondre à des questions aussi bien de mobilité, de sécurité, de lutte contre l’isolement, que de repas, de blanchisserie ou d’hébergement temporaire.

La Politique de la vieillesse liste sept objectifs à l’horizon 2030: notamment le respect des droits fondamentaux des personnes âgées, le soutien aux proches aidants, la poursuite de la mise en réseau des EMS, l’augmentation de l’offre en structures intermédiaires ou l’intensification des collaborations entre l’aide et les soins à domicile, les commissions seniors dans les communes, les EMS et le monde associatif.

Pas encore de mesures

Pour l’heure, le RSSG ne dispose pas d’un plan de mesures pour parvenir à ses fins. «Parce que nous n’avons pas de pouvoir sur les autres acteurs du 3e âge», s’excuse presque David Contini. Mais une commission va prochainement voir le jour pour «faciliter la coordination et la collaboration». CD

Réseaux

Actualités

Médias

Services

La Gruyère

Actualités

Médias

Services

La Gruyère

Une nouvelle politique de la vieillesse

Vous voulez en savoir plus ?

Les bonnes raisons de s'abonner

Dans la même rubrique

Dans la même rubrique

Dans la même rubrique

Dans la même rubrique

Dans la même rubrique

Dans la même rubrique

Derniers articles

Derniers articles

Derniers articles

Derniers articles

Derniers articles

Derniers articles